
Réserve en gendarmerie : La réserve opérationnelle de la gendarmerie est composée de 26 000 hommes et femmes, qui renforcent les unités d’active et les structures de commandement.
Constituée de deux tiers de volontaires issus de la société civile et d’un tiers d’anciens militaires d’active, la réserve de la gendarmerie représente 45 % des effectifs de la réserve militaire en France (toutes armées et services confondus).
Les réservistes contribuent à la sûreté publique (garantir la protection des personnes et des biens, renseigner, alerter et porter secours) et à la bonne exécution des lois.
Les anciens militaires sont automatiquement intégrés dans la réserve au terme de leur activité pour une durée de 5 ans. Ces personnels sont plus communément appelés les disponibles.
Toutefois pour servir en réserve opérationnelle, les volontaires doivent signer un engagement à servir dans la réserve (ESR).
Les militaires des autres forces armées peuvent également demander à servir dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie ( voir rubrique : Militaires des autres forces armées).
Les volontaires, dans la mesure où il remplissent certaines conditions, peuvent être admis dans la réserve opérationnelle de la gendarmerie.
Les volontaires qui n’ont pas reçu de formation militaire préalablement à leur demande ne sont intégrés qu’après avoir suivi avec succès une préparation militaire.
Organisation :
La réserve de la gendarmerie se compose de
- la réserve opérationnelle de 1er niveau (RO1) : 25 000 volontaires ayant signé un contrat d’engagement à servir dans la réserve (ESR) pour une période allant de un à cinq ans
- la réserve opérationnelle de 2ème niveau (RO2) : 28 000 anciens militaires d’active soumis à une obligation de disponibilité de cinq ans
- la réserve citoyenne comprenant 1 300 volontaires bénévoles agréés pour une durée de 3 ans, renouvelables
La réserve opérationnelle :
Contribuant directement à l’action de la gendarmerie, la réserve est composée de personnels amenés à remplir les mêmes missions que leurs homologues d’active (lutte contre la délinquance, surveillance, renseignement, défense de points sensibles…etc), dans les brigades territoriales ou au sein d’unités composées exclusivement de réservistes, sous le contrôle opérationnel des commandants de groupement de gendarmerie départementale.
Anciens gendarmes ou militaires d’active, jeunes étudiants ou professionnels désireux de consacrer du temps au service de leurs concitoyens, spécialistes recrutés pour leurs compétences, les réservistes sous contrat (RO1) bénéficient d’une expérience unique et valorisante. Ils sont rémunérés et peuvent, sous conditions, accéder aux grades supérieurs.
Les volontaires n’ayant pas reçu de formation militaire effectuent un stage de quatre semaines (dont deux rémunérées) à l’issue duquel ils sont en mesure de renforcer les unités d’active en exerçant notamment les prérogatives d’agent de police judiciaire adjoint (APJA).
L’activité annuelle moyenne d’un réserviste opérationnel de la gendarmerie en 2015 était de 23 jours.
La réserve citoyenne :
Deuxième composante de la réserve militaire, la réserve citoyenne est fondée sur l’engagement personnel, désintéressé et effectué dans un esprit de neutralité de bénévoles issus de la société civile, désireux de se rendre utiles pour l’Institution et affichant un haut degré d’expertise dans les domaines juridiques, des nouvelles technologies, de la communication, des finances ou de l’immobilier, entre autres.
Vivier de compétences, elle contribue au rayonnement de la gendarmerie dans la société civile, à la compréhension d’enjeux locaux ou nationaux et à l’accompagnement des décideurs, participant ainsi à la résilience de la France face aux nouvelles menaces comme au renforcement du lien Armées-Nation.
–
Source : Gendarmerie